AVEC PLUS D’UNE QUINZAINE D’ANNÉES D’EXPÉRIENCE DANS LA CONSTRUCTION, DONT DIX ANS EN SUISSE ROMANDE, STAN VESEL, ÉCONOMISTE, REJOINT LES ÉQUIPES DE SWISSROC REAL ESTATE. EN QUÊTE DE NOUVEAUX CHALLENGES, IL ASSURE, AU SEIN DE NOS ÉQUIPES, LE CHIFFRAGE DES PROJETS DE CONSTRUCTION TOUS CORPS D’ÉTAT.
DU TERRAIN AU CHIFFRAGE
“J’ai toujours voulu travailler dans la construction, d’abord sur des chantiers, comme contremaître ; mon goût pour les chiffres n’est arrivé que plus tard. Après avoir obtenu mon diplôme en génie civil, j’ai pris part en tant que conducteur de travaux aux activités d’une entreprise de construction. J’ai eu la chance d’être placé à un poste polyvalent, avec du management et de la gestion de chantier, de main d’œuvre, de matériel… C’est important, pour bien comprendre le métier d’économiste, pour le saisir dans toute sa complexité, d’avoir géré des équipes d’ouvriers sur le terrain.”
“Après cette première expérience, j’ai intégré la société suisse Induni et fus, pendant deux ans, conducteur de travaux en charge de la construction d’immeubles de logement en entreprise générale. J’ai ensuite été recruté par l’entreprise Maulini en qualité de responsable des études de prix, spécialisé dans le béton armé. J’y suis resté 8 ans. Ils cherchaient un économiste expérimenté pour analyser les appels d’offre.”
DES PROJETS TECHNIQUES ET AMBITIEUX
“ Alors que je réalisais l’étude de la transformation des bureaux Crédit Suisse, place Bel Air, je devais estimer la réalisation d’un étayage de façades sur une vingtaine de mètres de haut pour permettre ensuite la démolition intérieure des étages courants. Des connaissances techniques sont, pour le coup, indispensables. Il faut être réfléchi, pragmatique, prendre les bonnes décisions…les entreprises partenaires n’ont pas toujours le temps de répondre à nos demandes. Alors il faut décomposer le chantier, éléments après éléments, étapes par étapes, construire un schéma de calcul qui est unique et spécifiquement dédié au chantier. C’est comme ça que l’on décroche un projet.”
“Ensuite, il faut transmettre le dossier aux équipes, leur expliquer sa méthode et son raisonnement pour mettre les chefs de projets, les conducteurs de travaux, les contremaîtres, les ouvriers dans les meilleures dispositions possibles pour assurer la réussite du chantier. C’est un vrai travail d’équipe.”
C’est assez valorisant comme responsabilité. On est en première ligne pour chiffrer et optimiser les projets. Finalement, en décrochant les futurs chantiers et contrats du groupe, on garantit du travail à ses collègues et on assure le roulement de l’entreprise. On crée du business. Être économiste de la construction, c’est travailler au coeur de l’entreprise générale.
POURQUOI SWISSROC
“Depuis sa création en 2015, Swissroc a chiffré pour un montant de 360 Mio de CHF. L’entreprise fait maintenant face à de nouvelles opportunités et doit gérer de plus en plus de chantiers. Elle a donc souhaité renforcer ses effectifs et j’ai intégré la team de François Favre, un ancien économiste devenu Directeur Adjoint de la Construction chez Swissroc Real Estate. Lorsque j’étais chez Induni, j’avais déjà eu la chance de le côtoyer. François et moi, nous partageons la même méthode, la même philosophie. Pour exercer ce métier, il faut être rigoureux, concentré, précis…et jouir d’une vision globale de la construction. C’est notre cas à tous les deux.
Je savais aussi que Swissroc laissait à chacun l’opportunité d’évoluer, il y a de la place pour l’initiative. C’est un vrai plus. Déjà chez Maulini, j’avais essayé, à ma façon, de nous amener de manière compétitive sur des projets plus ambitieux. Il m’a paru logique, cohérent, après cette expérience chez Maulini, d’évoluer dans une structure plus diversifiée en termes d’activités. C’est pourquoi Swissroc m’a plu. Ce n’est pas qu’une entreprise totale. Elle intègre à la fois la direction de travaux, mais aussi de la transaction immobilière et du pilotage de projets. Swissroc est une structure de taille moyenne où chacun a l’opportunité de prendre part au développement de l’entreprise.”
MOTTO
« Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses hommes » – Henry Ford