Didier Castelli, riche de 25 ans d’expérience et agréé « Mandataire professionnel qualifié » (MPQ)* sur le canton de Genève, est Lead Architect au sein de Swissroc Building Intelligence.
Il gère la production et la validation des plans des projets du groupe dont la conception est effectuée à Varsovie, en Pologne. C’est ici qu’a été ouverte en janvier 2018, la filiale de Swissroc spécialisée dans l’innovation et l’architecture. Didier Castelli fait le lien entre les équipes polonaises et suisses.
A la fois architecte concepteur et d’exécution, il s’est toujours appliqué à allier pratique et théorie en participant à des concours, travaux et recherches.
Diplômé de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 1994, il est sorti premier de sa promotion et a reçu trois prix durant ses études, dont le prix d’architecture de la Société des Ingénieurs et Architectes (SIA) ainsi que le prix de la fondation ARDITI.
« Vaudois d’origine, j’ai essentiellement exercé mes fonctions dans le canton de Vaud, en participant parfois à la construction d’ouvrages à Genève, où j’ai travaillé en 1997, pour l’architecte Oleg Calame qui a construit des logements étudiants à l’Îlot 13 dans le quartier des Grottes. Autre référence genevoise, j’ai conçu la résidence Grand-Pré de 90 logements, quelques années plus tard, au sein du bureau vaudois Cittolin & Polli ».
Il a commencé comme architecte à l’Atelier Niv-o, puis chef de projets à l’agence TMV – Bernard Tschumi, Luca Merlini & Emmanuel Ventura. Cette expérience, pour lui, a compté avec la réalisation d’importants projets relatifs à la construction ou la revalorisation d’infrastructures : 45 gares régionales CFF, la gare souterraine et la place de l’Europe dans le secteur du Flon, ou encore des stations du métro M2, par exemple. A cette époque, avant l’an 2000, il a été fortement encouragé par Luca Merlini, qui était son professeur de diplôme, à mener en parallèle plusieurs travaux personnels et à participer à des concours sur des projets aussi visionnaires que la ville du IIIe millénaire.
Il a ensuite rejoint le bureau Cittolin et Polli dont il a été l’un des associés – le temps de revenir à une architecture de logements principalement de haut standing et PPE de luxe.
« En 2010, souhaitant voler de mes propres ailes, je me suis associé à un confrère jusqu’à ce que nos routes se séparent. J’ai alors continué à travailler seul, sous l’entité « CD Architecture-Verte », tout en collaborant de nouveau avec l’agence CP3 sur d’autres projets ».
De multiples missions
Didier Castelli a eu l’opportunité d’intégrer Swissroc, et plus précisément l’entité Swissroc Building Intelligence, en juillet 2019, en qualité d’architecte MPQ*.
Les collaborateurs du département Swissroc Building Intelligence, produisent sous sa responsabilité, les plans des projets immobiliers pour la marché et pour Swissroc sur des projets de haut standing, tels que “Les Crêts de Cologny”. « Je suis responsable de la production du modèle 3D, des plans, de leur conformité et de leur bonne exécution ».
Swissroc a ouvert à Varsovie, en janvier 2018, la filiale Swissroc Building Intelligence, dirigée par Julien Fersing, figurant parmi les pionniers du BIM en Suisse romande. « Julien Fersing avait travaillé en Pologne. La technologie BIM y étant beaucoup plus développée qu’en Suisse romande, nous avons trouvé là-bas des professionnels qualifiés qui produisent les plans en modélisant les constructions 3D pour Swissroc ainsi que pour d’autres clients. Je coordonne les équipes suisses et polonaises grâce à notre plateforme de travail nommée Procore », souligne Didier Castelli.
Du fait de sa bonne connaissance du marché vaudois, l’architecte participe également à l’implantation d’un bureau Swissroc s’ouvrant actuellement à Belmont-sur-Lausanne, dans le canton de Vaud.
Repenser l’architecture avec le BIM
Didier Castelli se dit heureux de compter parmi les équipes de Swissroc, qui est une jeune structure en pleine extension et à la pointe en matière d’innovation : « Je m’intéresse aux nouvelles technologies, comme au BIM, processus avec lequel nous travaillons, qui permet de réinventer les métiers de l’architecture et de la construction. J’ai connu la transition du dessin au crayon à celui fait à l’ordinateur. C’était en soi une petite révolution et le BIM en est une autre. Il est important pour moi de rester dans le train de l’avant-garde ».
*MPQ : L’exercice de la profession est restreint, pour les travaux dont l’exécution est soumise à autorisation, en vertu de la loi LCI de 1988, aux mandataires professionnellement qualifiés reconnus par l’Etat de Genève.