RÉCEMMENT NOMMÉ HEAD OF ARCHITECTURE DE SWISSROC BUILDING INTELLIGENCE & BIM MANAGER, ANTONIO CORDERO CASTRO VIENT CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRISE EN LUI APPORTANT SON EXPERTISE TECHNIQUE DES PROJETS D’ENVERGURE. AVEC SES HUIT ANS D’EXPÉRIENCE EN TANT QU’ARCHITECTE À GENÈVE, DONT QUATRE COMME BIM COORDINATOR AU SEIN DU GROUPE H, IL COMPTE FAIRE PASSER SWISSROC À L’ÉTAPE SUPÉRIEURE.
UNE CARRIÈRE EXPONENTIELLE
« En 2012, j’ai intégré le Groupe H, un bureau d’architecture à Genève. Au sein de leur équipe, j’ai eu la chance de travailler sur des projets de taille : deux immeubles de 188 logements étudiants pour l’FMEL, et plus récemment un projet de 271 logements dans le quartier de l’Étang, l’un des plus gros projets développés ces dernières années en Suisse. En six ans, je suis passé d’assistant architecte à chef de projets, pour ensuite endosser le rôle de BIM coordinator. J’ai implémenté le BIM dans l’entreprise tout en supervisant une équipe de sept architectes . En parallèle, j’ai également obtenu un Master International en BIM Management au Zigurat Global Institut of Technology à Barcelone, en Espagne. »
LE BIM, PENSER L’ARCHITECTURE AUTREMENT
« Je suis ensuite parti pour le Japon. Là-bas, le souci du détail prime sur tout. Les Japonais sont réputés pour leur vision innovante de l’architecture. Arrivé sur place, je craignais une intégration difficile, à cause de l’important clivage culturel, notamment. La langue est différente, leurs gestes… Une barrière qu’il m’a fallu dépasser pour comprendre leur méthode de travail, leur façon de concevoir l’architecture. Mais une image vaut 1000 mots. On dessine, on modélise ensemble, et quand on dessine, on se comprend tout de suite. Avec le BIM, c’est pareil. Il y a enfin une continuité de l’information entre la manière dont on pense l’architecture et celle dont on construit le projet. »
« Mais le BIM, ça ne limite pas à ‘simplement modéliser un bâtiment en 3D’. Le BIM est bien plus qu’un support informatique. C’est une multitude de données, d’informations qui sont centralisées. Il réduit drastiquement les risques liés à la construction, il encourage une certaine fluidité, en amont de l’exécution, au niveau des échanges d’informations et il donne aux architectes, comme aux conducteurs de travaux, une vision globale du projet en cours. »
« Le BIM ne remplace pas l’architecte – sa créativité est toujours de mise – mais il lui permet de synthétiser plus rapidement tous les aspects techniques relatifs à un projet. Les informations sont centralisées, et du coup, la communication se fait sans accroche, elle est fluide, transparente. Le BIM demande une grande rigueur dans son application. »
C’est entre autre parce que tous les projets Swissroc se font en BIM que l’entreprise peut aujourd’hui se permettre d’accepter plus de mandats. Le BIM n’y est pas pour rien dans sa croissance.
POURQUOI SWISSROC
« J’ai rencontré Thang Nguyen, Directeur Finance et Stratégie, et nous avons accroché tout de suite. J’ai aimé sa philosophie, cette hiérarchie plate, horizontale, qui est encouragée au sein des équipes. La communication est plus fluide, on y gagne en proximité. »
« On évolue aussi très vite. En l’espace de quelques mois, j’ai pu travailler sur quinze projets, à Genève ainsi que dans le canton de Vaud. Depuis le 1er juillet 2018, je me suis installé à Varsovie où j’ai rejoint les équipes de Swissroc Building Intelligence, filiale de Swissroc Real Estate dédiée à l’innovation. Head of architecture et BIM Manager, je forme au quotidien les architectes. Ceux-ci avaient déjà une belle expérience en modélisation et maîtrisaient le BIM. Grâce à des séances de brainstorming et des formations continues, nous sommes passés à l’étape supérieure, le BIM II. Nous avons également réussi à implémenter notre expertise de la construction, une expertise 100% suisse. »